Acheter un bien pour y vivre ou pour le mettre en location n’est pas un simple projet parmi d’autres. Pour vous orienter au mieux dans ce parcours de longue haleine, voici quelques conseils.
Quand on vit à l’étranger, la tentation est grande d’investir dans son pays de résidence : on y vit au quotidien, on pense y rester plusieurs années, et les démarches semblent plus simples. Pourtant, quand on analyse objectivement les avantages, la France reste un terrain d’investissement exceptionnel, même – et surtout – quand on est expatrié.
Voici les 10 raisons qui expliquent pourquoi investir en France en tant que non-résident est souvent une bien meilleure stratégie qu’investir à l’étranger.
La France est l’un des rares pays au monde où l’on peut investir avec un effet de levier bancaire aussi fort, même en tant que non-résident. Il est possible d’obtenir un prêt avec 5 à 10 % d’apport, voire moins, à condition de bien monter son dossier.
Dans d’autres pays, l’investissement immobilier nécessite souvent un financement 100 % comptant, ce qui limite considérablement le développement du patrimoine.
Investir en France, c’est investir dans un environnement culturel, administratif et économique que l’on connaît. Même si l’on ne vit plus dans le pays, on comprend les règles, on maîtrise la langue, on connaît les grandes villes, les zones attractives ou à éviter.
À l’inverse, investir à l’étranger implique de se familiariser avec un nouveau système juridique, de nouvelles pratiques notariales, parfois dans une autre langue. Cela augmente considérablement le risque.
Contrairement aux idées reçues, l’immobilier en France est relativement accessible comparé à d’autres grandes économies (Suisse, Luxembourg, Royaume-Uni, États-Unis, etc.). Il est encore possible de trouver des immeubles de rapport à moins de 100 000 € dans certaines régions.
Peu de pays offrent un tel niveau de stabilité institutionnelle avec des prix aussi compétitifs.
Même depuis l’étranger, on garde en France un réseau personnel et familial. Ce réseau peut être un levier précieux pour trouver des opportunités, obtenir des conseils ou faciliter certaines démarches.
À l’étranger, ce réseau est souvent inexistant ou limité à d’autres expatriés, ce qui complexifie la recherche et la gestion.
Les médias véhiculent souvent une image anxiogène du marché locatif français. Pourtant, le taux d’impayés reste inférieur à 3 %. En sélectionnant soigneusement les locataires et en mettant en place les bons mécanismes de gestion, il est tout à fait possible d’avoir une exploitation sereine, même à distance.
La France dispose d’un tissu économique solide, porté par des secteurs variés : industrie, tourisme, services, agroalimentaire, luxe… Cette diversification offre une vraie résilience en cas de crise.
À l’inverse, certains pays étrangers reposent sur un seul pilier économique (tourisme à Bali, fiscalité à Dubaï, etc.), ce qui les rend plus vulnérables à des retournements de conjoncture.
Malgré sa complexité, le droit immobilier français protège très bien l’acheteur : délais de rétractation, actes notariés ultra-complets, diagnostics obligatoires, etc. Il est difficile de se faire arnaquer lorsque le processus est bien encadré.
Dans de nombreux pays étrangers, ces protections sont quasi inexistantes.
Contrairement aux idées reçues, la fiscalité française peut être plus douce pour les non-résidents que pour les résidents :
Bien utilisée, la fiscalité française devient un véritable atout stratégique.
Autre avantage rare : les crédits immobiliers à taux fixe sur 15, 20 ou 25 ans. Dans de nombreux pays (Émirats, États-Unis…), les taux sont variables ou révisables, ce qui ajoute une forte incertitude sur la rentabilité réelle d’un projet.
En France, on peut dormir sur ses deux oreilles : la mensualité ne bougera pas, même si les taux montent.
Le marché immobilier français repose sur un déséquilibre structurel entre l’offre et la demande, surtout dans les grandes villes. Ce phénomène maintient les prix et les loyers à un niveau soutenu, et protège l’investisseur d’une chute brutale.
Même lors de crises majeures comme le Covid ou la hausse des taux, la France a montré une vraie stabilité.
Il n’est pas nécessaire de vivre en France pour y investir intelligemment. Au contraire, les expatriés disposent d’une position stratégique pour tirer parti du marché immobilier français : accès au crédit, stabilité juridique, fiscalité adaptée, connaissance culturelle…
Investir dans un pays que l’on connaît, qui offre une vraie protection juridique et une demande locative forte, est souvent un bien meilleur choix que d’investir dans son pays d’accueil, même si cela semble plus “naturel” au départ.
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